L’optimiste, un idéaliste irresponsable?
L’optimisme a parfois mauvaise réputation en entreprise.
En comparaison avec la confiance irréaliste en l’avenir que semble porter l’optimiste, un manager pessimiste peut paraître plus lucide, donc digne de confiance. Notamment grâce à sa compétence d’anticipation des catastrophes.
Un optimiste recevra régulièrement des commentaires indulgents sur sa posture, comme s’il passait à côté de la dure réalité, bercé d’illusions.
Il est évident que ces deux attitudes face au futur sont complémentaires. Un manager responsable n’est ni totalement désenchanté ou décliniste, ni béatement idéaliste.
La force de ce manager serait surtout de travailler à se connaître, afin de déceler les biais qui influencent ses prises de décision et sa relation aux autres.
Trop de confiance ou trop de doutes: une raison de ne pas s’impliquer
L’espoir comme le désespoir justifient parfois la passivité.
Le manager optimiste peut croire si fort en un avenir radieux qu’il ne s’implique pas pour le faire arriver. Le pessimiste, de son côté, est tellement désespéré qu’il n’essaie même pas.
Dans les deux cas, leur vision intime de l’avenir entraine un renoncement face au destin.
Quelle serait la juste posture?
Elle pourrait être celle de l’optimiste responsable.
Renonçant aux espoirs du hasard, il se confronte à la réalité.
Il constate les difficultés, les résistances, mais cherche à trouver sa joie dans l’action. Il préfère agir plutôt que contempler, même dans l’absurdie.
Accompagné par un coach professionnel, un manager peut travailler la conscience de son attitude personnelle vis-à-vis du futur.
Dans un environnement de travail où l’avenir est une donnée instable, le coach aide son client à développer son l’adaptabilité, sa capacité à redéfinir ses objectifs et à faire de chaque résistance l’occasion d’une nouvelle énergie.