“Est-ce que je vais y arriver?”
Cette question est presqu’existentielle.
Elle n’attend pas de réponse, car il s’agirait alors d’être en mesure de prédire l’avenir.
Et pourtant, nombreux vont, la boule au ventre, démarrer chacune de leur journée, chacun de leurs défis, avec cette interrogation obsessionnelle.
Ou parfois, la question perfide se diversifie:
“Est-ce qu’on va m’écouter en réunion? Est-ce que je vais réussir à mener ce projet? Est-ce que j’aurai un jour cette promotion?”
Les questions s’enchaînent, engouffrant rapidement leur créateur dans une spirale anxieuse.
Face à une question qui n’a pas de réponse, sans élément tangible, la rationalité bacule vers la peur. L’individu est tétanisé, la peur représentant le plus grand des freins.
Comment traiter une telle question, et se remettre en marche ?
En prendre conscience
Il s’agit déjà de prendre conscience de son propre état. Une question telle que “Est-ce que je vais y arriver?” est généralement manifeste d’une anxiété ou d’un tracas.
Ainsi, on peut se concentrer sur la raison pour laquelle on se pose cette question. “Qu’est ce qui fait que je porte ce doute?”
Puis retourner la question: “Pourquoi je n’y arriverais pas?”
Enfin, accepter avec bienveillance son émotion, et le fait qu’on a besoin de se rassurer. “Je suis inquièt(e). De quelle manière pourrais-je être rassuré(e)?”
Adopter un état “adulte”
La question “Est-ce que je vais y arriver?” ressemble à celle d’un enfant qui croit en la magie ou en un parent omniscient qui détiendrait toutes les réponses aux mystères de son existence.
Une question naïve peut avoir bien des bénéfices, car sa simplicité touche souvent une magnifique justesse. Cependant, dans notre cas, il s’agirait plutôt de la poser à un tarologue qu’à un mentor professionnel ou à son confrère.
En se mettant dans un état d’enfant, on se rend dépendant d’un tiers (la fatalité, le karma, la chance, son patron, la météo, une bonne nuit de sommeil, …) et se faisant on espère se déresponsabiliser de son succès ou de son échec futurs.
Passer à l’action
Lorsqu’on manque de sérénité, en période de stress ou d’incertitude, tout est propice au repli sur soi et, à l’extrême, à une perte de confiance en soi.
Or, la capacité des individus est infinie lorsqu’il s’agit de s’adapter, de créer, et de faire face. Nous avons tous la possibilité de réagir; de réinventer, de réinterroger.
Face aux questions “Est-ce que…?”, pour reprendre sa responsabilité, simplement remplacer le “Est-ce que…?” par “Comment…?”.
“Comment vais-je y arriver?”
“Comment faire pour qu’on m’écoute? “Comment vais-je réussi à mener ce projet? “Comment vais-je obtenir cette promotion?”.
Un passage à l’action souvent salutaire pour surmonter le stress ou la procrastination !
Le coaching professionnel agit comme un catalyseur pour aider à passer à l'action en fournissant un cadre de soutien, des outils, des stratégies et un encouragement continu pour atteindre ses objectifs. Il favorise le changement, la croissance personnelle et le développement professionnel.