Le syndrome de l’imposteur : un frein de carrière silencieux

Il est particulièrement prégnant chez les femmes: 75 % des femmes cadres déclarent avoir ressenti ce syndrome, qui se caractérise par un doute persistant sur leur légitimité ou leurs capacités, malgré des réussites objectives (étude KPMG 2022).
Bien que répandu chez les femmes, ce syndrome de l'imposteur touche aussi les hommes.

Identifié et décrit par Pauline Clance et Suzanne Imes en 1978, il se manifeste par :
- Un sentiment de ne pas être à la hauteur, même en cas de succès avéré.
- Une peur d’être "démasqué", incitant à l’hyperperformance ou au repli.
- Une minimisation des réussites, souvent attribuées à la chance ou à des circonstances externes.

Les femmes sont parfois plus exposées en raison des attentes élevées, du manque de rôles modèles, et des biais persistants en entreprise.
30 % des hommes cadres ressentent des symptômes similaires (Université de Salzbourg 2021), bien qu’ils les expriment différemment, souvent par des comportements compétitifs.

Les conséquences professionnelles sont nombreuses, à commencer par un frein à l’ambition, mais aussi le risque de surmenage, car ce syndrome pousse à compenser le sentiment d’illégitimité par une hyperperformance, au détriment de l'équilibre de vie.
Enfin, ce syndrome entraine aussi une réduction de la prise de parole par crainte d’être jugé(e), ainsi une moindre contribution aux décisions stratégiques.

Comment le coaching aide à dépasser ce syndrome ?

Pour dépasser ce frein, il s'agit en premier lieu de reconnaître le syndrome, afin de comprendre qu’il ne reflète pas la réalité des compétences.

Un coaching professionnel est particulièrement adapté à ce travail, notamment car il offre un espace pour :
- Ancrer ses réussites grâce à des approches basées sur des faits.
- Gérer les émotions en identifiant les déclencheurs.
- S’affirmer avec confiance, en renforçant sa posture et ses forces.